Description : L’année 2019 a connu pas mal de rebondissements dans le monde High Tech, notamment avec les échanges commerciaux compliqués entre les Etats-Unis et la Chine. Huawei a été en autre banni et mis sur une liste noire pour se voir interdire d’utiliser des technologies américaine. Tous ces obstacles n’ont pas empêchés Huawei de poursuivre leur croissance et le constructeur numéro 2 du mobile en profite même pour présenter son nouvel OS lors de la conférence annuel des développeurs : HARMONY OS
« Nous voulons apporter davantage d’harmonie dans le monde »
Présentation : Longtemps resté à l’état de rumeur, tantôt décrié comme étant un coup de bluff… Le directeur exécutif de Huawei, Richard YU, à présenté officiellement ce vendredi 9 Aout 2019, son nouveau système d’exploitation qui n’est pas Hongmeng OS ni Ark OS, mais Harmony OS.
Harmony OS a été conçu il y a de ça quelques années dans le plus grand secret. A l’abris des sanctions Américaines, ce nouvel OS est libre de droit et ne s’appuie pas sur Android. La logique était de repenser le système d’exploitation pour en faire une plateforme universelle qui pourrait s’adapter à tout type de périphériques (Smart TV, objets connectés / IoT, Smartwatch, ordinateurs, tablettes, smartphones, écouteurs, enceintes connectées, lunettes Connectées / VR Glasses, systèmes d’info-divertissement embarqué dans les voitures, etc).
Le premier périphérique sous Harmony OS sortira demain dans le commerce (Probablement sur le marché Chinois) et ce sera dans une Smart TV.
Cet OS basé sur un micro-kernel sera plus léger que l’OS Android. Il sera capable de mieux gérer la mémoire vive et consommera donc moins de ressources que son rivale directe. Il sera également capable d’adapter l’affichage des applications par rapport à la taille de l’écran du périphérique. Huawei annonce une vitesse d’exécution plus rapide sous Harmony OS.
Harmony OS n’est pour le moment, pas destiné à remplacer Android sur les smartphones à venir du géant du Télécom Chinois. Il reste cependant une alternative intéressante en cas de coupure des liens commerciaux avec les Etats-Unis et un retrait définitif de la licence d’utilisation d’Android au détriment de Huawei et ses filiales.